Le Groupe ARES a mesuré son impact social

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En 2022, le Groupe ARES a entrepris un travail d’évaluation de son impact social pour mesurer les progrès réalisés par les personnes accompagnées au cours de leur parcours d’insertion.

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En 2022, le Groupe ARES a entrepris un travail d’évaluation de son impact social pour mesurer les progrès réalisés par les personnes accompagnées au cours de leur parcours d’insertion. Nous avons interrogé plus de 300 salariés en insertion sortis en 2018-2019 et nous avons comparé l’évolution dans le temps d’indicateurs quantitatifs (taux de sortie durable, dynamique, types de logement, etc.) et qualitatifs (confiance en soi, niveau de français, etc.) Nous avons aussi recueilli les témoignages de plusieurs salariés permanents et d’entreprises partenaires. Tout juste sortis, les résultats ont de quoi nous rendre fiers sur le travail accompli quotidiennement par nos équipes !

Un taux de sortie en emploi ou en formation renforcé dans le temps

Nous avons l’habitude de distinguer plusieurs types de sorties. Les sorties durables correspondent aux CDD de +6 mois et aux CDI, les sorties positives et de transition incluent les CDD de -6 mois, les entrées en formation et la poursuite du parcours dans une autre structure d’insertion. Les sorties négatives correspondent aux personnes qui sortent d’ARES sans avoir trouvé aucune de ces solutions. Lorsqu’on regarde la situation des personnes 3 ans après leur sortie d’ARES, 63% ont trouvé un emploi durable, contre 24% à la sortie du parcours d’insertion. Comment l’expliquer ?

Certaines démarches commencées chez ARES, comme par exemple la recherche de logement, n’aboutissent généralement que quelques années plus tard. Le temps permet aussi à des projets de vie ou des projets professionnels de se structurer et de se mettre en œuvre.

L’accès au logement, un levier clé pour la réinsertion sociale et professionnelle

Si la vocation d’ARES est l’insertion par le travail, nos équipes sociales travaillent avec nos partenaires pour sécuriser l’accès à un logement autonome pour les salariés accompagnés. Une chargée d’accompagnement socio-professionnel en témoigne : « Le logement est la clé. Les salariés en insertion qui n’ont pas de logement sont ceux qui vont rester le plus longtemps chez ARES ».

Alors que seulement 33% des personnes sorties en 2018-2019 avaient accès à un logement autonome à l’entrée chez ARES, elles étaient 75% trois ans après, soit une augmentation de 42 points de pourcentage.

De très bons résultats pour l’insertion des personnes avec un bas niveau de qualification

Cette population a un taux de sortie en emploi de 42% chez ARES, contre 34% en moyenne au niveau national selon les données du Ministère du Travail. Ce taux augmente significativement 3 ou 4 ans après la sortie d’ARES (+38 point de pourcentage). Si l’âge ou le genre n’influent pas sur le taux de sortie dynamique, le niveau de maîtrise du français fait une vraie différence. Cette première mesure d’impact nous prouve que nos actions et notre méthodologie sociale portent leurs fruits et renforce notre volonté de lutter contre l’exclusion. Elle nous donne aussi des axes d’amélioration pour remplir encore mieux notre mission. Pour nous y aider, n’hésitez pas à consulter nos offres d’emploi !

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